Une thérapie, effectuée chez un psy, vise à traiter une pathologie, souvent due à un événement ou une situation traumatisante passée.

Un coaching vise à choisir et à atteindre un objectif, dans un avenir plus ou moins proche.

Le ou lesquels choisir dans votre situation ?

Si vous pensez être atteint.e d’une pathologie ou d’un trouble psychiatrique, bref si vous êtes blessé.e, vous pouvez faire appel à un.e psy qui vous aidera à panser et cicatriser la blessure.

Si vous pensez que votre environnement professionnel constitue un terrain dangereux, qui risque de vous blesser, et si vous souhaitez y rester et développer des comportements adaptés à ce terrain et qui réduisent les risques de blessure, un.e psy ou un.e coach pourront vous y aider.

Si vous pensez que votre environnement professionnel constitue un terrain dangereux, qui risque de vous blesser ; si vous envisagez de vous en extraire ; si vous vous sentez perdu.e dans votre exploration des possibles ; alors un.e coach spécialisé.e dans le choix d’une prochaine étape professionnelle peut vous accompagner.

Ces formes d’accompagnement sont complémentaires et peuvent être réalisées en parallèle.

Y a-t-il un ordre ou un bon moment pour débuter ces accompagnements ?

A priori, plus tôt on guérit une blessure, mieux on s’en porte.

De même, plus tôt on s’extrait d’un environnement dangereux, moins on risque de s’y blesser ou d’aggraver ses blessures.

Naturellement, ledit environnement dangereux étant celui qui pourvoit à nos besoins financiers, il ne s’agit pas, sauf danger extrême, de le quitter du jour au lendemain ; en revanche, il paraît judicieux de commencer dès que possible les démarches visant à clarifier ce que l’on veut, à explorer le champ des possibles, à choisir une destination et à identifier un plan d’actions pertinent pour y arriver. Cette démarche demande du temps, du courage et de l’énergie, c’est pourquoi beaucoup hésitent à s’y lancer ; elle peut nécessiter de diminuer sa charge de travail ; la retarder augmente le risque de blessure.

La seule contre-indication au fait d’entamer une démarche de choix d’une prochaine étape professionnelle me semble être le cas où vous ne disposez plus de l’énergie nécessaire pour ce faire – c’est le cas du burn-out. Si vous venez d’être arrêté.e pour burn-out, alors attendez quelques semaines ou quelques mois d’avoir récupéré – vous devez vous sentir suffisamment reposé.e et animé.e d’une envie de préparer la suite, plutôt que d’une envie de retourner au plus vite au travail.

Par ailleurs, prenez soin de questionner ce qui, dans vos croyances et comportements, a pu favoriser le burn-out – très forte implication, difficulté à refuser de la charge de travail, forte dépendance à l’approbation de l’entourage professionnel… Ces causes du burn-out doivent être identifiées avant de revenir au travail pour ne pas risquer une rechute.

Enfin, sachez que les personnes qui débutent un accompagnement visant à identifier leur prochaine étape professionnelle témoignent d’un regain d’énergie et de perspectives ! Leur manque d’énergie initial, que Karla McLaren appelle la dépression situationnelle, peut être interprété comme les incitant à remettre leur situation en question – et une fois la démarche enclenchée, souvent, l’énergie revient progressivement, de façon visible en cours de séance. Pour plus de détails sur la dépression situationnelle (à distinguer de la dépression clinique qui nécessite un traitement médical), voyez ma vidéo sur le sujet (ou lisez son texte situé sous la vidéo).

Vous voulez échanger avec moi pour vérifier si un accompagnement peut vous être utile ? Prenons un temps ensemble !