Septembre 2019, je reçois un appel d’une connaissance, appelons-la Louise. « Je m’ennuie dans mon job de cheffe de projet, je finis ce que j’ai à faire en 2h/jour. J’en peux plus, j’ai fait le tour, le job est routinier et absolument pas créatif, j’hésite à me lancer dans la création de vidéos ou même l’écriture. », me dit-elle en substance.

Elle se lance à fond dans mon accompagnement, Aligner vie et envies.

Habituée aux projets planifiés 3 mois à l’avance, elle apprend à faire confiance à sa curiosité et à ses envies au jour le jour, sans forcément savoir où ça va mener.

Elle s’aperçoit que la création de vidéos est plus un fantasme et qu’elle ne se voit pas du tout faire ce métier. Top, ça simplifie les choses – un projet de moins dans le paysage !

Elle teste l’écriture le soir (et même en journée 😉 ). Elle adore !

Elle a peur de publier ses écrits et de recevoir des retours blessants ; en creusant, elle s’aperçoit que même le plus compétent de ses amis ne lui ferait probablement pas de critique blessante mais plutôt des retours constructifs. Elle commence à diffuser ses poèmes.

En plein confinement, elle se questionne : rester à Berlin ou se rapprocher de sa famille à Toulouse ? Elle se renseigne sur les modalités d’acquisition d’un appartement à Berlin… et sur les prix, inaccessibles pour l’instant.

A long terme, elle voudrait devenir directrice des opérations – aujourd’hui, elle ne se sent pas les épaules. Nous décortiquons la liste des compétences attendues pour ce poste et – bonne surprise – elle se sent à l’aise sur 80% d’entre elles !

Pour le reste, elle ne sait pas encore comment s’y prendre. Après une visualisation de quelques minutes, elle s’aperçoit qu’elle exerce aujourd’hui des responsabilités qu’elle n’aurait jamais imaginé en sortant d’école de commerce ; elle réalise qu’elle réussira à apprendre ce dont elle a besoin !

Rassurée, elle postule aux opportunités qui passent, pour des postes équivalents ou supérieurs dans d’autres structures (elle veut voir autre chose).

Elle reçoit un refus sur un poste de directrice des opérations.

Elle reçoit un refus sur un poste de cheffe de projet – et, curieusement soulagée, s’aperçoit qu’elle a vraiment envie de travailler dans un environnement promouvant la qualité des relations.

En avril dernier, je reçois un message : « Samuel je viens juste de recevoir une nouvelle incroyable : un de mes poèmes va être publié dans une revue cet été !!! »

Et en mai, 9 mois après le début de l’accompagnement : « J ai appris une autre bonne nouvelle : on vient de me faire une offre de job pour être Transformation Program Manager et je vais accepter » !

L’offre semble cocher toutes les cases : une organisation qui a du sens pour elle (et qui promeut notamment la cause des femmes), qui lui permet d’exploiter davantage ses compétences, avec une personne qu’elle connaît et donc une culture du management qui lui convient… et une progression salariale « très significative » qui devrait aider ses projets d’appartement !